jeudi 11 mars 2010

Hyper ou hypothyroidie infraclinique..que faire

Les affections thyroïdiennes infracliniques sont diagnostiquées en laboratoire. Par définition, les patients sont asymptomatiques.
Le diagnostic d’hyperthyroïdie infraclinique se base sur un taux faible de TSH (Thyroid Stimulating Hormone) (entre 0,1 mIU/l et 0,45 mIU/l) et des taux normaux de T3 libre et de T4 libre.
Le diagnostic d’hypothyroïdie infraclinique se base sur un taux de TSH (Thyroid Stimulating Hormone) compris entre 4,5 mIU/l et 10,0 mIU/l et des taux normaux de T3 libre et de T4 libre.
La cause des affections thyroïdiennes infracliniques n’est pas clairement identifiée. La plupart des situations sont considérées comme un stade précoce de la maladie de Graves-Basedow ou un stade précoce ou avancé de la thyroïdite chronique de Hashimoto.
Il n'y a pas de traitement recommandé pour les patients souffrant d’hyperthyroïdie infraclinique asymptomatique (taux de TSH sérique compris entre 0,1 mIU/l et 0,45 mIU/l).
Certains cliniciens recommandent une intervention thérapeutique chez les patients présentant une hyperthyroïdie infraclinique en cas de présence d’un goitre ou d’anticorps anti-thyroïde peroxydase.
Conseils cliniques
Avant d’établir un diagnostic d’affection thyroïdienne infraclinique, vous devez exclure toute erreur du laboratoire et toute affection iatrogène ou provoquée, ainsi que tout trouble thyroïdien mineur aigu en cours de résorption.
Proposer aux patients souffrant d’affections thyroïdiennes infracliniques un suivi régulier et des dosages de TSH sérique tous les trois à 12 mois, jusqu’à stabilisation ou disparition des valeurs. Lorsque les taux de TSH du patient redeviennent normaux ou si les taux de TSH, de T3 libre et de T4 libre sont stables depuis plusieurs mois, un dosage annuel suffit à la surveillance.
N’effectuez pas de test aléatoire ou systématique de la fonction thyroïdienne sans justification médicale claire.

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